lundi 28 janvier 2013

Neige au jardin ...

Les dernières neiges ont laissé la place à quelques photos souvenirs ...
Nos compagnons à quatre pattes prennent plaisir à s'amuser dans la poudreuse.
Les structures décoratives du jardin revêtent leurs plus beaux écrins.

La balançoire est désertée depuis longtemps.
Les graminées abattent leurs plus beaux atouts et se parent de joyaux étincelants.
Quelques fougères aux feuillages persistants nous rappellent que la vie n'est pas morte au jardin.
L'hiver et son vent glacial résonnent au travers du carillon d'argent.
Les flocons de neiges ont remplacé le pollen des fleurs ...
A quoi penses-tu  quand je capture ton portrait ?



dimanche 6 janvier 2013

Ghislaine de Féligonde

Ghislaine de Féligonde est le premier rosier que j'ai planté dans mon jardin. Il provient d'une bouture que m'a offert mon voisin, grand amoureux lui aussi des roses.
Ce beau grimpant peu épineux est entretenu comme un petit arbuste de deux à trois mètres de hauteur. De nombreuses cannes droites et rigides partent de son pied. Le poids de ses multiples inflorescences finit par arquer ses branches de façon homogène sur tout le pourtour du rosier à la façon d'un pleureur mais sans excès. Dans mon jardin, il n'est pas tuteuré et il s'en accommode très bien. Seul bémol, la présence de vent violent peut déstabiliser cet équilibre et une taille de remise en forme sera peut-être nécessaire.
Il supporte la mi-ombre mais au jardin, je l'ai planté en situation très ensoleillée et il n'a pas l'air de s'en plaindre. Côté maladie, il est indemne. L'exposition ensoleillée peut pigmenter voir brûler son feuillage  vers  la fin de l'été mais celui-ci sera renouvelé d'une manière ou d'une autre l'année suivante.
C'est un rosier dont les pucerons raffolent. Si l'invasion n'est pas trop importante, je pulvérise une macération à base de feuilles de rhubarbe. Ce purin léger n'a pas une mauvaise odeur car il a peu fermenté et il reste stocké à l'abris de la lumière extérieur afin de bloquer ce processus de fermentation. Ce traitement insecticide est plutôt efficace pour éliminer ces pucerons qui vont mourir sur place par l'effet de l'acide contenu dans cette préparation. Quoi qu'il en soit, c'est un rosier vigoureux qui supporte très bien ces attaques.
Sa couleur est admirable et passe de l'abricot au rose pâle voir au blanc. Son parfum bien que léger ne laisse pas indifférent surtout lorsque vous circulez à proximité de ses centaines de fleurs écloses.
C'est un rosier remontant qui fleurit régulièrement mais la première floraison au mois de juin reste un feu d'artifice pour les yeux.
Certaines associations comme avec cette spirée du Japon renforceront son côté romantique.

samedi 5 janvier 2013

Charles de Gaulle

Maintenant que je vous ai présenté Blue girl (voir l'article précédent), il faut bien que je parle un peu de ce magnifique rosier arbustif Charles de Gaulle. Ce qui m'a attiré chez lui, c'est avant tout la couleur mauve atypique de sa fleur et sa forme double classique. Mais aujourd'hui, je ne pourrais plus m'en séparer à cause de son parfum  puissant et légèrement citronné.
C'est un rosier bien florifère et remontant avec au moins trois floraisons par an dans mon jardin. Chaque tige produit de une à trois fleurs.
Cet hybride de thé possède un port droit et rigide que je trouve un peu désordonné. Il faut le tailler de façon à ce que les tiges ne s'enchevêtrent pas les unes avec les autres et surtout penser à bien libérer son centre afin de faciliter la circulation de l'air et limiter les risques de maladie. A ce sujet, c'est un rosier sensible qui demande un peu plus d'attention et de traitements que d'autres. Chez moi, il souffre principalement de la rouille entraînant une chute des feuilles. Il a donc tendance à se déplumer par le bas ce qui ne le rend pas très gracieux. L'oïdium peut également être présent sur les jeunes tiges et les boutons floraux.
J'ai essayé de le fortifier l'hiver dernier en lui fournissant une fumure bien décomposée ainsi qu'une poignée de cendre de bois et je trouve qu'il s'est mieux comporté cette année. Contre l'oïdium, j'ai commencé à utiliser des traitements plus respectueux de l'environnement à base de lait dilué à l'eau. Ce traitement semble efficace si la maladie est peu avancée. On peut également renouveler les pulvérisations au bout de quelques jours mais si le blanc ne disparaît pas, il est préférable de couper les parties trop infectées.
On le dit sensible au froid et pourtant chez moi, il a très bien supporté une dizaine de jour à -15°C protégé uniquement par un léger buttage.
C'est un rosier qui supporte bien le plein soleil même à proximité d'un mur blanc comme chez moi. Cependant, quand le soleil est vraiment trop intense, la fleur tient moins longtemps et l'extrémité des pétales se dessèche plus vite.
Planté initialement devant la fenêtre de ma cuisine dans une sorte de grande jardinière à même le sol, j'ai cependant décidé de le déplacer cet hiver dans un massif du jardin où il bénéficiera d'une terre plus fraîche durant la période estivale. 
Quelques vivaces comme la gypsophile vivace et l'alchémille en contraste viendront masquer son pied dénudé.





Blue Girl

J'ai fait l'acquisition de ce rosier en 2011 tout à fait par hasard lors d'une visite de salon. J'avais noté en priorité l'achat du rosier Charles de Gaulle sur ma liste de préférence. Celui-ci étant indisponible à l'époque, le rosiériste me conseilla de tenter l'aventure avec un rosier nommé Blue Girl. Ce rosier buissonnant à un port droit et rigide mais reste bien équilibré. Les feuilles épaisses sont vert foncé et luisantes.
C'est un rosier remontant qui refleurit deux à trois fois dans l'année sans profusion de fleurs mais il reste encore jeune chez moi. Chaque tige se pare d'une fleur unique de couleur mauve à parme dont l'extrémité des pétales est nettement plus foncées. Cela confère un aspect chic et rétro à la fleur.
Le parfum est bien présent et fruité mais reste pour moi en deçà du parfum de Charles de Gaulle.
Annoncé comme très résistant aux maladies, ses feuilles peuvent souffrir néanmoins de la rouille sans que celle ci ne produise rapidement une chute des feuilles. Comme de nombreux rosiers à risque, il est important de l'aérer en son milieu. Dès que j'en ai l'occasion, je retire également les feuilles trop contaminées pour éviter la prolifération de la maladie. Quoi qu'il en soit, soyez rassuré car ce n'est pas le genre de rosier à se dégarnir par le bas.

Au jardin, je ne lui ai pas accordé l'importance et la compagnie qu'il mérite. Dans l'attente, j'ai planté à son pied des bulbes d'Allium Molly au feuillage vert et légèrement bleuté. Je trouve que ces ombelles jaunes qui apparaissent fin mai préparent à merveille l'arrivée des premières roses.
Blue girl associé à l'Allium Molly.
Blue girl en concurrence avec les grandes cannes du grimpant Pierre de Ronsard.
Cette année, j'ai réalisé deux boutures d'été à partir de tiges taillées après la première floraison; l'une d'elle présentait déjà de belles racines au début de l'hiver.