samedi 5 janvier 2013

Charles de Gaulle

Maintenant que je vous ai présenté Blue girl (voir l'article précédent), il faut bien que je parle un peu de ce magnifique rosier arbustif Charles de Gaulle. Ce qui m'a attiré chez lui, c'est avant tout la couleur mauve atypique de sa fleur et sa forme double classique. Mais aujourd'hui, je ne pourrais plus m'en séparer à cause de son parfum  puissant et légèrement citronné.
C'est un rosier bien florifère et remontant avec au moins trois floraisons par an dans mon jardin. Chaque tige produit de une à trois fleurs.
Cet hybride de thé possède un port droit et rigide que je trouve un peu désordonné. Il faut le tailler de façon à ce que les tiges ne s'enchevêtrent pas les unes avec les autres et surtout penser à bien libérer son centre afin de faciliter la circulation de l'air et limiter les risques de maladie. A ce sujet, c'est un rosier sensible qui demande un peu plus d'attention et de traitements que d'autres. Chez moi, il souffre principalement de la rouille entraînant une chute des feuilles. Il a donc tendance à se déplumer par le bas ce qui ne le rend pas très gracieux. L'oïdium peut également être présent sur les jeunes tiges et les boutons floraux.
J'ai essayé de le fortifier l'hiver dernier en lui fournissant une fumure bien décomposée ainsi qu'une poignée de cendre de bois et je trouve qu'il s'est mieux comporté cette année. Contre l'oïdium, j'ai commencé à utiliser des traitements plus respectueux de l'environnement à base de lait dilué à l'eau. Ce traitement semble efficace si la maladie est peu avancée. On peut également renouveler les pulvérisations au bout de quelques jours mais si le blanc ne disparaît pas, il est préférable de couper les parties trop infectées.
On le dit sensible au froid et pourtant chez moi, il a très bien supporté une dizaine de jour à -15°C protégé uniquement par un léger buttage.
C'est un rosier qui supporte bien le plein soleil même à proximité d'un mur blanc comme chez moi. Cependant, quand le soleil est vraiment trop intense, la fleur tient moins longtemps et l'extrémité des pétales se dessèche plus vite.
Planté initialement devant la fenêtre de ma cuisine dans une sorte de grande jardinière à même le sol, j'ai cependant décidé de le déplacer cet hiver dans un massif du jardin où il bénéficiera d'une terre plus fraîche durant la période estivale. 
Quelques vivaces comme la gypsophile vivace et l'alchémille en contraste viendront masquer son pied dénudé.





2 commentaires:

  1. Que de magnifiques photos! Et j'en apprends toujours plus! Merci Triton. A bientôt

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  2. Je constate que comme moi tu aimes ces hybrides au couleur lilas. Je ne possède aucun des tiens mais bien un autre dans la même gamme "Twice in a blue moon" que j'adore et qui n'est pas malade, son parfum est divin aussi. L'idée de la gypsophyle est sympa.
    A bientôt !

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